Histoires des Jean-Quelque-Chose, t.7 : un petit pois pour six de Jean-Philippe Arrou-Vignod chez Gallimard, 2018.
Résumé de l’éditeur :
Mon avis :
Jean-Philippe Arrou-Vignod nous offre ici le septième tome de ses souvenirs d’enfance. Dans un de ses livres il dit que son père ne voulait pas s’embêter à trouver des prénoms, donc il les a tous appelés Jean. Dans ces histoires, nous avons dans le clan des grands Jean A et Jean B, Jean C et Jean D les moyens, tandis que Jean E et Jean F sont les petits.
Nous suivons toujours avec plaisir cette famille. Jean B est le narrateur. Dans ce tome nous commençons à voir les prémices du futur écrivain qu’il sera. Dans la vraie vie il –comme tous ses frères– s’appelle Jean-Quelque-Chose : Jean-Pascal, Jean-Philippe, Jean-François, Jean-Noël, Jean-Baptiste et Jean-Charles. Le père est médecin dans la Marine et la mère reste au foyer. En même temps, pour élever 6 enfants, elle en avait bien du courage. Surtout qu’ils aiment se bagarrer. Jean B nous fait partager le quotidien de cette famille dans les années 60. Une famille sans la télé, à la grande déception de Jean A; Jean E qui zozote; les moyens qui se trouvent un peu coincés entre les deux grands et les deux petits; Jean F qui n’est encore qu’un nourrisson. Dans ce tome, nous allons fêter la fête des Mères; aller en Gironde chez les grands-parents; rentrer du collège avec une cagoule à l’envers pour marcher dans le noir; voir l’inscription des deux grands à la bibliothèque.
Leur quotidien est follement réjouissant malgré la sévérité du père. On en redemande. J’espère que l’auteur continuera longtemps à nous conter ses souvenirs d’enfance.
Bonne lecture !