Miss X et Mister Pog

Livre Miss X et Mister Pog de Cécile Alix chez Poulpe fictions

Miss X et Mister Pog de Cécile Alix chez Poulpe Fictions, 2021

Résumé de l’éditeur :

Une super héroïne et un génie du mal mégalo !
Xochipilia, 12 ans, est experte en arts martiaux, mais elle ne se doutait pas qu’elle possédait en plus de ça des superpouvoirs ! Lorsque ceux-ci se révèlent, les événements se bousculent : alors qu’elle vient juste d’apprendre l’existence de Mister Pog, son oncle au cerveau maléfique et à l’ego surdimensionné, celui-ci est capturé par un chef mafieux ! Avec l’aide de son ami Noaim et du robot majordome Gustav, Miss X parviendra-t-elle à maîtriser ses pouvoirs et à sauver son oncle ?

Mon avis :

J’ai lu avec beaucoup de plaisir ce livre.

Mister Pog un génie du mal qui vend ces inventions au plus offrant est en concurrence avec sa sœur jumelle. Sa sœur décède et il apprend en récupérant ses biens l’existence d’une nièce. Une nièce qui s’appelle Xochipilia qui se trouve dans une école où elle apprend à se défendre. S’y trouve aussi son ami Noaim. Tout les deux auront fort à faire pour prendre connaissance de l’oncle mégalomane et d’un terrible méchant qui en a après l’invention de sa mère défunte.

C’est un livre qui se lit facilement et qui réjouira tout enfants qui ont besoin d’aventures.

Bonne lecture !

Libres ! : manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels

on y voit plusieurs femmes nues avec différentes formes.

Libres ! : manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels d’Ovidie avec des dessins de Diglee chez Delcourt,2017. (Tapas:-*)

Résumé de l’éditeur :

« La seule certitude qu’il nous reste en matière de sexe : nous sommes les seules décisionnaires de ce que nous faisons de notre corps et rien ni personne ne devrait jamais nous dicter notre conduite. » Ovidie.Publicité, télévision, clips, blogs, magazines, applications, le sexe n’a jamais été aussi omniprésent dans notre environnement culturel. On en parle de plus en plus, mais en parle-t-on réellement mieux ? Au lieu de nous imposer un énième guide censé faire de nous des amantes parfaites, Ovidie et Diglee nous proposent de nous « foutre la paix » dans ce livre drôle, déculpabilisant et décomplexant.

Mon avis :

Attention ce livre n’est pas pour les enfants mais par contre il peut-être une bonne base pour l’netrée dans la sexualité.

Ovidie essaye de parler de tout et sans langue de bois. Elle se consacre au sperme , aux corps des femmes, les diktats de la beauté et de la jeunesse à l’arrivée du mom porn dans l’édition de livres.

Elle nous fait comprendre avec ses mots mais aussi avec chiffres et études à l’appui que notre corps et notre sexualité nous appartient. et qu’il n’y a pas que le plaisir masculin qui a le droit d’être.

Diglee grâce à ces dessins complètent bien le propos et à chaque fin de chapitre il y a une page de BD pour bien illustrer le propos.

Et pour finir je vous dirais que votre corps vous appartient et que la sexualité et le plaisir doit être partagé et que nous les femmes y avons droit.

Neuf mois et toi

Neuf mois et toi de Lucy Knisley chez Casterman, 2020.

Résumé de l’éditeur :

9 mois d’attentes, de doutes… et de joie Depuis toujours, Lucy est animée par un rêve d’enfant. Ce désir vit en elle, mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu…
L’autrice raconte ici ses attentes et son parcours parfois difficile de future mère, avec la douleur d’une fausse couche, ainsi que son évolution personnelle, celle de son compagnon et de leurs proches au cours de ces 9 mois de grossesse entre drame et joie.
Dans ce récit intime, sincère et très documenté, l’autrice confie ses doutes et ses espoirs tout en proposant des observations pratiques. C’est aussi toute la dimension culturelle de la grossesse qu’interroge le témoignage de Lucy Knisley, des superstitions les plus absurdes jusqu’à certaines idées reçues qui perdurent encore, souvent dans le but de dominer autant que possible le corps des femmes.

Mon avis :

Ce n’est pas ce que j’appelle une naissance facile. Et on est contente nous les femmes habitant en France d’avoir droit au système de soin français. Son gynéco ne l’écoute pas. On voit que c’est un homme. Parce que toutes ses souffrances sont niés ou sous-évalués par son docteur. En plus avant elle a souffert de fausse couche. C’est le bonheur quand elle comprend que celui-ci elle devrait le garder. Malgré les nausées, les douleurs et même la dépression de son mari qui a peur de voir sa vie changer. Elle est aux anges jusqu’à l’accouchement et là ce n’est pas de la tarte. Elle nous montre même une photo d’elle sur son lit d’hôpital. Je ne connaissais pas le problème de la prééclampsie et grâce à ce livre j’ai appris ce que c’était.

Ce livre est très intéressant. Je ne pense pas qu’il nous donne franchement envie de tomber enceinte même si elle nous apprend pas mal de chose.

Bonne lecture !

À en perdre haleine

À en perdre haleine de Deb Caletti chez Pocket jeunesse, 2020.

Résumé de l’éditeur :

Sur un coup de tête, Annabelle décide de traverser les États-Unis en courant, soit plus de 4 300 km… Annabelle est une survivante, même si elle déteste ce terme. Un jour, sans crier gare, elle se met à courir. Dès les premières foulées, son projet prend forme : relier Seattle à Washington, l’équivalent d’un semi- marathon quotidien pendant cinq mois. Parviendra-t-elle à sensibiliser la nation tout entière à son combat ?

Mon avis :

Alors Annabelle se met à courir. Oui mais pourquoi ? Vous ne saurez qu’à la fin. Et ce n’est pas ce que vous croyez. J’étais sûre de moi. Je me suis fourvoyée. Le titre est bien trouvé. En plus qu’elle en chie dans sa course. (excusez-moi du vocabulaire.) Mais ce livre aussi nous met en haleine. Mais pourquoi court-elle ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’elle décide de courir. En plus un soutien autour d’elle se forme. Elle reçoit même de l’argent. D’abord par l’entourage et ensuite par de parfaits inconnus. Son grand-père décide de la suivre en camping car pour qu’elle n’ait pas besoin de dormir à l’hôtel à chaque fois. Et petit à petit se créer une sorte de train train. Elle court dès le petit-déjeuner pris. Son grand-père la prend à la fin. Son frère a banalisé sa route. Mais pendant ce temps là, Annabelle rumine. Son ravisseur n’est jamais loin. Et petit à petit on détricote l’histoire tout en suivant sa course.

Un livre haletant qui ne vous laissera pas indifférent.