Les Lettres d’Esther

Les Lettres d’Esther de Cécile Pivot chez Calmann-Lévy, 2020.

Résumé de l’éditeur :

« Cet atelier était leur bouée de sauvetage. Il allait les sauver de l’incompréhension d’un deuil qu’ils ne faisaient pas, d’une vie à l’arrêt, d’un amour mis à mal. Quand j’en ai pris conscience, il était trop tard, j’étais déjà plongée dans l’intimité et l’histoire de chacun d’eux. »

En souvenir de son père, Esther, une libraire du nord de la France, ouvre un atelier d’écriture épistolaire. Ses cinq élèves composent un équipage hétéroclite :
une vieille dame isolée, un couple confronté à une sévère dépression post-partum, un homme d’affaires en quête de sens et un adolescent perdu.
À travers leurs lettres, des liens se nouent, des cœurs s’ouvrent. L’exercice littéraire se transforme peu à peu en une leçon de vie dont tous les participants
sortiront transformés.
Roman initiatique, pétri de tendresse et d’humanité, ces Lettres sont un éloge de la lenteur, une ode au pouvoir des mots.

Mon avis :

Un livre à l’ode de la lenteur et de l’écriture. Un ode à l’envie de faire connaissance avec des lettres. Un livre où on ne juge pas l’autre mais on se confronte à soit et où on apprend à connaître l’autre. Même si cet autre est à mille lieux de notre vie. Petit à petit les personnages vont s’ouvrir à des gens qu’il ne connaissent pas. C’est par lettre qu’il vont apprendre à se connaître, à s’apprivoiser et de fortes amitiés va naître de ses lettres. Qu’on en commun une vieille dame écolo et un adolescent perdu ? Une Libraire et un homme d’affaires qui voyagent beaucoup mais qui n’a aucun scrupule à renvoyer les gens qui ne sont pas assez rentables. Il y a aussi ce couple qui va apprendre à se reparler à travers des lettres. La femme a fuit le domicile conjugale tant elle souffre de dépression post-partum. Une naissance qui va la confronter à son propre passé d’enfant né sous X.

C’est un livre qui ne vous laissera pas indifférent. Et qui vous donnera peut-être l’envie de réécrire de longues lettres à vos amis et votre famille. Un livre qui vous donnera aussi envie de vous ouvrit aux autres et à ce qui vous entoure.

Un livre qui vous donnera fois en toute l’humanité.

Défense de cracher ! : Pollution, environnement et santé à la Belle Époque

Défense de cracher ! : Pollution, environnement et santé à la Belle Époque de Pierre Darmon chez les Éditions Le Pommier, 2020.

Résumé de l’éditeur :

Un air de famille

Cancers, broncho-pneumonies, asthmes… C’est aussi par la santé que nous prenons conscience des ravages de la pollution. Nos ancêtres de même : la première grande pollution date de la Belle Époque et fut consécutive à la révolution industrielle. Poussières de houille, traitement inexistant des eaux usées, exploitation animale provoquèrent anthracoses, fièvres typhoïdes, tuberculoses et autres grandes faucheuses.

Par la force des choses, les premiers médecins hygiénistes sont donc écologistes. Avec l’aide des ingénieurs, ils luttent contre la pollution de l’air, le gâchis d’eau potable, les montagnes de déchets. Déjà obsédés par le recyclage, ils exploitent l’« engrais flamand », celui des humains, qui fait un bon compost, et mettent au point les stations d’épuration biologique.

Le front sur lequel ils seront le plus performants ? La microbiologie. Et Semmelweis d’inventer les gestes barrières, Pasteur, le vaccin contre la rage, Koch, un faux remède contre le bacille qui porte son nom…

Ce qui revit sous la plume de Pierre Darmon, c’est le monde du fog londonien, des chiffonniers de Paris, de Mary « Typhoid » la cuisinière porteuse saine. Où l’on verra que la concurrence entre médecins ne date pas d’aujourd’hui, pas plus que les foules confinées opposées aux mesures sanitaires et aux vaccins.

Un panorama captivant et éclairant sur les rapports entre environnement et santé.

Mon avis :

Je suis d’accord. Ce livre est captivant. On apprend comment à cette époque on a réussi à vaincre des maladies qui décimaient des populations entières. Comment les progrès de la médecine et des mesures d’hygiène sont nécessaires pour combattre des maladies. Qu’il faut aussi que toute la population se mette à avoir de bon comportements pour ne pas propager la maladie. Il faut savoir qu’à cette époque le linge propre côtoyait le linge sale. Que les draps étaient souvent réutiliser d’un malade à un autre. Que la désinfection n’existait quasiment pas.

On ne parlait pas de tout à l’égout, les fosses sceptiques non plus. Le crottin de cheval amenait aussi son mot d’insalubrité.

C’est un livre qui parles des maladies infectieuses d’autrefois mais qui avec le sida et le covid maintenant et toujours d’actualité.

Un exemple les livres ne sont pas décontaminés d’un lecteur à un autre en bibliothèque. Le livre est soit mis en quarantaine pour quelques jours soit la couverture est désinfectée mais comment désinfecter l’intérieur du livre sans en abimé le livre ?

C’est un livre qui nous intéresse à la maladie et sa propagation et comment des chercheurs et des médecins ont unis leur force pour faire face.

Hôtel des frissons, t.6 : À table !

Hôtel des frissons, t. 6 : À table ! : de Vincent Villeminot chez Nathan, 2019.

Résumé de l’éditeur :

Une série pour les 8-11 ans qui aiment avoir peur ! Résumé : 2 heures du matin. Nuit noire. Quatre silhouettes sortent discrètement de l’Hôtel des Frissons. Leurs lampes-torches à la main, Margot, Tristan, Jean-Sans-Tête et Ernestine partent en expédition vers le cimetière de la ville…
Quelle idée ! Ne leur-a-t-on pas dit qu’ils risquaient de rencontrer de redoutables zombies ?
Dès 8 ans.

Mon avis :

Merci Mélaine ma fournisseuse officielle de Hôtel des frissons. Et les éditions Nathan qui lui transmette mon petit péché mignon.

Alors comme d’habitude cet Hôtel des frissons vous ravira. Ceux qui aiment les histoires qui font peur mais où tout rentre dans l’ordre à la fin, ce livre est pour vous.  

La fine équipe Composé de Margot, Tristan, Jean-Sans-Tête et Ernestine veulent aller au cimetière pour faire un petit rendez-vous amoureux pour notre cavalier sans tête et sa belle squelette de son état.  

Mais tout ne se passe pas comme prévu, Quand des zombies sortent soudain de terre à la recherche de chair fraiche pense-t-on.  

Les quatre compères vont tout faire pour fuir mais il faut aussi pouvoir ramener les zombies au cimetière. Pour ça il faudra toutes leurs ingéniosités pour y arriver.  

Comme toujours ce petit roman ravira votre petite dose de frisson tout en restant léger pour empêcher vos enfants de faire des cauchemars.  

Bonne lecture ! 

Mamie Luger

Mamie Luger de Benoît Philippon chez Le livre de Poche, 2020

Résumé de l’éditeur :

Six heures du matin : Berthe, cent deux ans, canarde l’escouade de flics qui a pris d’assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures : l’inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger vide son sac, et le récit de sa vie est un feu d’artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors… Aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu’il va falloir creuser. Et pas qu’un peu.

Poétique, réaliste, cynique, émouvant et captivant. Un texte de haute intensité drolatique et émotionnelle. Lire.

Un roman noir désopilant où il est question de guerre, de haine, d’amour et donc d’emmerdes. Le Nouveau Magazine littéraire.

Plus qu’un personnage littéraire, Mamie Luger est un symbole. Sang-froid.

D’une efficacité absolument redoutable. « Cercle noir », France Culture.

Mon avis :

Pour commencer ce livre a été édité précédemment par les Arènes en 2018.

C’est un livre que je n’ai pas réussi à lâcher depuis que j’ai commencé à le lire. Déjà qu’il m’a fait de l’œil depuis un certain temps chez mon libraire. N’y tenant plus je l’ai acheté. Malgré qu’il était dans ma bibliothèque mais pas disponible. Je n’ai pas regretté. Cette femme Berthe a eu mille vies et avec ça pas mal de mari qui pour la plupart on finit dans sa cave. Sauf Luther le seul qu’elle est vraiment aimé et qui le lui a rendu bien.

En fait elle avoue ses crimes et en même temps raconte sa vie à André Ventura (ne pas confondre avec Lino) inspecteur de son état pour couvrir la fuite d’amoureux qui ont occis le mari violent de la belle.

Et là commence une longue garde à vue entre Ventura et les souvenirs de Berthe. Les policiers commencent à creuser sa cave et découvre 7 cadavres humains plus un cadavre de chiens et de plusieurs chats. À part pour les chats vous serez tout pourquoi ces cadavres sont là. C’est vrai qu’elle a eu des maris gratinés. Le seul pur moi qu’elle aurait dû quitter et pas tuer c’est son mari italien qui n’était pas le plus mauvais bougre.

Enfin je vous en raconte trop. Je vous recommande juste de lire ce livre follement réjouissant. En plus Berthe a de la verve.