Les enquêtes de Sir John Fielding, t.1 : Les audiences de Sir John

Les enquêtes de Sir John Fielding, t.1 : Les audiences de Sir John de Bruce Alexander chez 10/18, 1999 (Grands détectives).

Résumé du livre :

Londres, 1768. Le jeune Jeremy Proctor, orphelin de treize ans, débarque à la capitale. Il est aussitôt victime de malfrats qui le traînent devant le tribunal de Bow Street. C’est là que siège le magistrat aveugle Sir John Fielding, célèbre pour avoir fondé avec son frère Henry, le corps des premiers sergents de ville, des patrouilles de police destinées à sécuriser les rues. Jeremy, très vite adopté par Sir John, va l’accompagner dans ses investigations et découvrir Londres, mégalopole grouillante, avec un étonnement jamais tari. Avec comme toile de fond ce décor très réaliste, Jeremy et Sir John vont enquêter sur la mort de Lord Goodhope : une affaire captivante avec rebondissements multiples et chute surprenante assurés.
Ce premier volume de la série recrée magistralement les débuts de la lutte organisée contre le crime en Angleterre. Dépaysement et plaisir de lecture garantis ! Les aventures de Sir John et Jeremy continuent dans Le Fer et le Feu.

Sophie Colpaert

Mon avis :

Tout d’abord j’ai pris le résumé et l’image sur Babelio. Le livre n’étant plus édité chez 10/18.

Tout commence par le meurtre atroce du père de Jeremy qui se fait lyncher pour avoir édité un livre dit subversif. Jeremy est obligé de s’enfuir. Il décide de se rendre à Londres où la ville est grande et il se dit que ce sera plus facile d’obtenir du boulot en tant qu’apprenti imprimeur là-bas. Peu après son arrivée, il se retrouve mêlé à un vol de sac. Le pauvre Jeremy n’y ai pour rien. Il s’est fait avoir par un chasseur à gage. il est chargé de ramener les gens qui ont commis un délit contre rémunération. Pour arrondir ses fins de mois il accuse des pauvres gamins des rues de vol. C’est ce qui arrive à Jeremy. Sauf que ce chasseur tombe sur un os devant un juge clairvoyant à défaut d’y voir quelque chose avec ses yeux. En effet Sir John Fielding est atteint de cécité mais sait écouter tout le monde et est juste.

Après avoir relaxé le pauvre Jeremy, il le prend sous tutelle. Il compte au plus vite lui trouver une place chez un imprimeur mais un meurtre atroce a lieu à ce moment là et il va sur les lieux avec Jeremy. Celui-ci sans le vouloir va lui donner un précieux indice dans cette affaire. Jeremy se retrouve assistant de Sir John, il est ses yeux.

Peu à peu se noue une complicité entre eux. Sir John a une sorte de fils. Jeremy se sent en sécurité chez le juge et il affectionne de seconder Sir John.

Il faut savoir que Sir John a vraiment existé. L’auteur a habilement romancé un personnage historique qui a fondé une sorte de police moderne tout en jugeant des affaires. Il était bien atteint de cécité. Il bien fait du droit avec son frère. Il a bien perdu sa vue au cours d’un accident maritime. Il a aussi pris des caractères connus du personnage pour le mettre dans son roman.

Si vous aimez les romans policiers historiques ce livre est fait pour vous.

Bonne lecture !

La chambre des curiosités de Preston & Child

Une enquête de l’Inspecteur Pendergast : La chambre des curiosités de Preston & Child, 2005.

Résumé de l’éditeur :

Manhattan. Les ouvriers d’un chantier de démolition s’affairent parmi les gravats, lorsque le bulldozer se fige soudainement devant l’horreur du spectacle qui apparaît ; des ossements humains. L’enquête menée par Pendergast, du FBI, l’archéologue Nora Kelly et le journaliste William Smithback établit qu’il s’agit des restes de trente-six adolescents, victimes d’un tueur en série, le Dr Leng, ayant sévi à New York vers 1880. Les jours suivants, plusieurs meurtres sont commis selon le mode opératoire de Leng. Se peut-il que ce dingue soit toujours vivant ? Ou aurait-il fait des émules ?

Mon avis :

Après avoir lu les deux derniers tomes de l’inspecteur Pendergast, j’ai voulu reprendre la série au début. Pour être juste il apparait en premier dans le livre qui s’appelle Relic mais il n’est pas le personnage principal. Dans celui-ci , il l’est. L’inspecteur Pendergast enquête sur une vieille affaire. Visiblement sur son propre compte et pas envoyé par le FBI. Un charnier a été trouvé et il devrait dater des années 1880. Il va devoir se heurter à des policiers au maire de la ville, d’un président d’entreprise de construction, de la police New-Yorkaise et même du musée d’histoire naturelle de la ville de New-York. Il sera aider Par Nora Kelly une archéologue du musée. Nora est liée à un journaliste qui s’appelle William Smithback. Il s’intéressera à cette vieille histoire parce que le docteur Leng qui aurait tuer toutes ces jeunes personnes seraient le plus grand tueur en série.

On apprend que Leng serait l’arrière grand oncle de Pendergast et c’est pour ça qu’il veut en savoir plus. Surtout que Leng aurait tué tous ces jeunes gens pour trouver un moyen de prolonger sa propre vie. Peu à peu les crimes reprennent à notre époque. Est-ce que Leng aurait réussi à vivre jusque maintenant et il aurait recommencer ou est-ce un imitateur. Toutes ces interrogations vont être répondu dans ce livre.

Dans ce livre on apprends comment Pendergast hérite d’une maison. Je croyais que dans ce tome là on apprendra l’existence de Constance qui va devenir sa pupille et qui était celle de son arrière grand-oncle avant mais il en est rien.

Si vous voulez connaître les débuts de Pendergast je vous invite à lire ce livre.

Bonne lecture !

Astérix, t.37 : Astérix et la transitalique

Astérix, t. 37 : Astérix et la transitalique, texte de Jean-Yves Ferri, dessins de Didier Conrad sur une idée originale de René Goscinny et Albert Uderzo chez les éditions Albert René, 2017

Résumé de l’éditeur :

Après Astérix chez les Pictes (2013) et Le Papyrus de César (2015), les personnages créés par René Goscinny et Albert Uderzo reviennent pour de nouvelles aventures dans Astérix et la Transitalique, le nouvel album signé Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.

Célèbres pour leurs nombreux voyages à travers le Monde Connu, Astérix et Obélix vont cette fois découvrir les nombreux peuples de la péninsule italienne : les Italiques !

En effet, si Astérix et Obélix ont plusieurs fois arpenté les rues de Rome, ils vont pour la 1e fois découvrir que les habitants de l’Italie ne sont pas tous des Romains, n’en déplaise à Obélix ! Les multiples régions de la péninsule sont au contraire habitées par une grande diversité de peuples qui tiennent à préserver leur indépendance, et voient d’un mauvais œil les velléités de domination de Jules César et ses légions.

Pour Astérix et Obélix, s’engage dans Astérix et la Transitalique une grande aventure aux confins de la péninsule, à la découverte d’une Italie telle que vous ne l’avez jamais vue !

Mon avis :

Jean-Yves Ferri a été visionnaire en écrivant le scénario de la BD. En effet un des personnages se fait appeler Coronavirus. Ce n’est absolument pas un faux tome de a BD mais bien le tome 37 de la célèbre BD.

Il prend un tout autre tournant quand on le lit après le raz de marée du Covid 19 qui a fait et fait encore quand j’écris ses lignes des milliers de morts à travers le monde. Mais ne nous attristons pas devant cet Astérix qui nous fait toujours rire. Didier Conrad a très bien réussi à reproduire les personnages emblématiques d’Uderzo et Ferri a bien réussi à se mettre dans le costume de Goscinny.

Alors remettons à César ce qui appartient à César si je puis dire. On ne devrait pas parler d’une aventure d’Astérix mais plutôt pour celui-ci d’une aventure d’Obélix. En effet, l’idée d’une course de char vient d’Obélix qui après avoir consulté une voyante qui a lit les lignes de sa main lui prédit une conversion réussi dans la course de char. Ni une ni deux il achète un char. Rentré au village, nos amis apprennent qu’une course va bientôt avoir lieu où tous les participants vont pouvoir participer.

De nombreux candidats se pressent au départ de la course avec leur char tout comme Obélix et Astérix toujours accompagné du cher Idéfix. Obélix sait qu’il va gagner mais il ne devra normalement le faire sans tricher et sans violence mais c’est sans compter le candidat Romain se prénommant Coronavirus.

Bonne lecture !

Les sept ruptures d’Amy & Craig de Don Zolidis

Les sept ruptures d’Amy & Craig de Don Zolodis chez La Martinière jeunesse, 2018.

Résumé de l’éditeur :

Sept ruptures…
Six rabibochages…
Une irrésistible histoire d’amour !

Au lycée de Janesville, tout le monde connaît Amy, la jolie blonde intelligente et très populaire !
En revanche, on connaît moins Craig, son petit copain intello et fan de jeux de rôles.
Pourtant, ils forment le couple le plus excitant du lycée. Et leur histoire tumultueuse, pleine de cris et de rires, de joies et de peines, pourrait bien être le meilleur des remèdes à une réalité qui ne leur fait pas que des cadeaux…

Mon avis :

Ce n’est pas un livre d’amour mais un livre de maturité. On voit Craig petit à petit murir avec les nombreuses ruptures et les nombreux rabibochages de ce couple un peu bancal qu’il forme avec la jolie et intelligente Amy. Pas que Craig ne soit pas intelligent par ailleurs. Mais tandis qu’Amy est populaire, Craig est un geek invétéré et a trois amis tout au plus. Craig va peu à peu rentrer dans le monde adulte dans ce livre. On le voit grandir mentalement.

Ce n’est pas tant les ruptures qui sont importantes mais le cheminement de Craig pour comprendre que la vie ne se limite pas à avoir une copine et rentrer dans l’université de son choix. Tout ne se passe pas toujours comme prévu et il faut l’accepter.

Je vous invite à lire ce livre qui m’avait été conseillé dans une sorte de calendrier de l’avent par la petite librairie à Clichy et je n’ai pas été déçu.

Bonne lecture !