À l’hôtel Bertram d’Agatha Christie

À l’hôtel Bertram d’Agatha Christie aux éditions du Masque, 2015

couverture du livre qui montre vieil ascenseur en jaune sur fond jaune. avec en dessous l'auteure, l titre et le logo de l'éditeur un masque est une plume.

Résumé de l’éditeur :

Miss Marple s’apprête à passer une semaine à l’hôtel Bertram, symbole mythique et préservé de l’Angleterre victorienne. Tout en dégustant thé et muffins, servis dans la plus pure tradition, la vieille demoiselle observe les autres…

Mon avis :

Je suis une grande, très grande admiratrice d’Agatha Christie. C’est bien simple, j’ai commencé à avoir la passion de la lecture quand au collège on nous a demandé de lire les Dix petits nègres d’Agatha Christie. Alors depuis, je collectionne tous les livres de cette auteure, surtout ceux qui mettent en scène Hercule Poirot ou Miss Marple. J’ai aussi certaines de ses biographies et bien sûr son autobiographie. Je collectionne les DVD reprenant des aventures en films, téléfilms et séries. Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir le crime de l’Orient Express qui est sorti il y a un certain temps déjà mais je sais que je le ferai un jour.

Celui-ci est un Miss Marple comme dit dans le résumé. L’hôtel où est descendu la vieille dame est un rappel à sa jeunesse : on y trouve des mets faits et délicieux comme autrefois, on y voit de vieux clergymen, des colonels à la retraite… On dit que c’est pour que les américains qui y vont se sentent totalement dépaysés. Même le personnel en est caricatural. Miss Marple au début se sent revenir au temps de sa jeunesse : elle y a séjourné plus jeune et elle le retrouve tel quel, même si elle s’étonne que cet hôtel soit à ce point comme autrefois. Les propriétaires ont dû payer une somme folle pour le rénover de telle sorte qu’on ai l’impression que rien n’a changé tout en ajoutant un confort moderne.

Mais divers incidents vont mettre Scotland Yard et Miss Marple à douter de la respectabilité de cet hôtel…

C’est un livre qu’il faut lire si vous aimez les romans policiers avec une énigme. Ça ne vous fera pas peur, ce n’est pas un thriller haletant. Ce sont plutôt des meurtres à l’heure du thé. Et c’est merveilleux de temps en temps de se (re)plonger dans un Agatha Christie. Une immense écrivaine qui a eu une vie aussi tumultueuse que ses romans, sans crime mais une disparition

Je vous invite donc grandement à lire ce livre ou d’autres de cette reine du crime.

Bonne lecture !

 

« J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste » compilé par Loïc Prigent chez Grasset

« J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste » compilé par Loïc Prigent aux éditions Grasset en 2016 et édité et complété d’une nouvelle saison en 2017 chez Points.

Un livre rouge avec en bas Catherine Deneuve assise et en sous-titre : Pépiements.

Résumé de l’auteur :

Voici les saisons de couture de Loïc Prigent. Depuis 2011, celui qui est le plus influent documentariste de la mode tient un compte Twitter (@LoicPrigent) qui fait grincer des dents tout le milieu de la mode et rire tous les autres (et parfois le milieu lui-même). Laissant ses oreilles traîner dans les défilés et les studios, il y recueille les bons mots, les rosseries, les énormités, les béatitudes et les coups de griffe des participants de ce petit cercle qui gouverne le goût du monde entier. Mannequins ? Attachés de presse ? Créateurs ? Qui parle ? Écoutez-les, orchestrés par Loïc Prigent, porte-voix de cette nouvelle comédie humaine. Il y invente un nouveau genre littéraire : le pépiement.
« Ne pleure pas. Pense à ton maquillage. »
« – C’était bien ton dîner?
– J’ai dit que des trucs que j’avais déjà dits et écouté que des conversations que j’avais déjà entendues. »
« – Quel jour on est ?
– Mais comment veux tu que je le sache ? »
« J’ai tellement faim, je pourrais manger. »

A coup sûr, le livre le plus drôle des années 10. Et, qui sait, le plus poétique ?

Le livre est le choix des meilleures phrases de ces cinq années, auxquelles Loïc Prigent a ajouté un grand nombre d’inédits.

 

Mon avis :

Ce livre est une compilation de bons mots que Loïc Prigent a entendu dans le monde de la mode. C’est souvent très drôle. Parfois mordant. On a l’impression que l’anorexie est la norme; que dénigrer ses amis et collègues est un mode de vie; que les stagiaires doivent être exploités. Ces personnes ont l’air totalement déconnecté de la réalité. C’est très, très, caustique. Donc si si un jour vous avez un coup de mou, jetez vous sur ce livre qui vous fera beaucoup rire. J’espère que l’auteur continuera à nous faire profiter des bons mots entendus ci et là.

On ne sait jamais qui parle : un homme ou une femme, un attaché de presse , un créateur, un mannequin…

Bonne lecture !

 

24 heures sans jeu vidéo de Sophie Rigal-Goulard

24 heures sans jeu vidéo de Sophie Rigal-Goulard chez Rageot, 2018

Résumé de l’éditeur :

Terence passe des heures à jouer à Dark City Game pour éliminer le dangereux Moon avant tous ses copains. Ce qu’il n’a pas prévu, c’est que ce jeu l’entraîne loin, très loin…
Quand Terence apparaît de l’autre côté de l’écran, entouré d’ennemis, Blanche sa jeune sœur n’en croit pas ses yeux. Que faire pour le sauver  ?

Mon avis :

Au début j’ai été dérouté par le point de vue choisi pour écrire 24 heures sans jeu vidéo. En effet, Terence, fan de jeu vidéo, et plus particulièrement du jeu Dark City Game, se retrouve dans le jeu dont il est un joueur assidu, au grand désespoir de sa sœur Blanche et de leurs parents. Je dois dire que ça m’a paru un tantinet angoissant et depuis un certain temps j’ai arrêté les livres flippant. Mais l’auteure sait nous faire peur sans que ce soit vraiment trop stressant. Vous allez accompagner Terence dans sa découverte du jeu, tout en suivant Blanche qui essayera de l’aider à sortir de la partie et retrouver le monde réel. Je ne peux pas vous en dire trop mais ce sera aussi un moment qui permettra de se rendre compte que les joueurs en réseau savent s’entraider, que la famille et les amis peuvent être de bons alliés.

Je trouve que c’est sympa de se dire que contrairement à ce qu’on croit c’est toujours avec les proches qu’on parle le plus, y compris sur les réseaux sociaux et autres jeux en ligne.

Je ne sais pas si je vous ai donné envie de lire ce livre. Mais il est vraiment bien. Et comme souvent l’auteure nous donne envie de lire la suite. Sans vous spoiler, à la fin Terence fait quelque chose qui me laisse un peu sur ma faim, et qui me crie « la suite ! ». Donc, comme je l’avait écrit pour 15 jours sans réseau, s’il-vous-plaît écrivez une suite.

Bonne lecture !

La singulière aventure de Pénélope Vermillon de Valija Zinck chez Rageot

La singulière aventure de Pénélope Vermillon de Valija Zinck chez Rageot, 2018

Résumé de l’éditeur trouvé chez Ricochet :

Pénélope a les cheveux gris et une odeur de feu. Cela a beau être étrange, la petite fille ne s’en est jamais vraiment souciée. La seule chose qui attise un peu sa curiosité, c’est que chaque été, le jour de son anniversaire, il pleut et que, ce jour-là, la pluie ne mouille pas. Mais quand Pénélope découvre par hasard qu’elle a en fait les cheveux roux et des pouvoirs un peu bizarres, tous les petits mystères de sa vie se transforment en un océan d’énigmes. Par où commencer ? Comment comprendre qui elle est vraiment et d’où lui viennent ses pouvoirs, à la fois si étranges et si naturels ?

Mon avis :

Comme le titre vous l’indique, l’héroïne de ce roman est Pénélope Vermillon, une petite fille aux cheveux gris et qui a perdu son père alors qu’elle était tout bébé. Enfin, c’est ce qu’elle croit au début de son roman. En fait, elle découvre, suite à l’absence de sa mère qui a eu un accident, qu’elle a les cheveux d’un roux flamboyant, et que son père aurait abandonné femme et enfant quand elle était toute bébé.

Pas sympa, me direz-vous. Pénélope est d’accord avec vous. Et quand elle découvre que ledit papa envoie une lettre régulièrement avec une somme dérisoire pour son éducation, elle décide de dire ce qu’elle pense de ce père qui l’a laissée tomber.

En même temps, débarrassée des ses cheveux gris, elle découvre qu’elle peut léviter un peu, et parler à la route. Elle comprend que ses pouvoirs lui viennent de son père. Un père qui, en partant, a laissé toutes ses affaires, que sa mère a jeté après son départ. Mais sa grand-mère, qui habite avec elles, a réussi a garder un livre qu’elle n’arrive pas à déchiffrer. Sa grand-mère décide de lui donner, parce qu’elle a compris que Pénélope pouvait être comme son ex-gendre et arriver, elle, à le déchiffrer.

Pénélope s’y efforcera tout en essayant de maitriser son don de voler, en allant à l’école, et en s’amusant avec ses amis Tom et Pitt. Elle fera la connaissance d’une fille avec des dons comme elle, Gina. Sans oublier la recherche de son père pour lui dire ses quatre vérités.

Un roman donc bien rempli qui vous régalera. C’est un bon livre où l’on prend plaisir à suivre Pénélope dans son cheminement. Rien n’est trop pesant ni trop triste. Et bien sûr tout se termine bien à la fin (que je ne vous raconterai pas ça va de soit).

Bonne lecture !