Mamie Luger de Benoît Philippon chez Le livre de Poche, 2020
Résumé de l’éditeur :
Six heures du matin : Berthe, cent deux ans, canarde l’escouade de flics qui a pris d’assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures : l’inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger vide son sac, et le récit de sa vie est un feu d’artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors… Aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu’il va falloir creuser. Et pas qu’un peu.
Poétique, réaliste, cynique, émouvant et captivant. Un texte de haute intensité drolatique et émotionnelle. Lire.
Un roman noir désopilant où il est question de guerre, de haine, d’amour et donc d’emmerdes. Le Nouveau Magazine littéraire.
Plus qu’un personnage littéraire, Mamie Luger est un symbole. Sang-froid.
D’une efficacité absolument redoutable. « Cercle noir », France Culture.
Mon avis :
Pour commencer ce livre a été édité précédemment par les Arènes en 2018.
C’est un livre que je n’ai pas réussi à lâcher depuis que j’ai commencé à le lire. Déjà qu’il m’a fait de l’œil depuis un certain temps chez mon libraire. N’y tenant plus je l’ai acheté. Malgré qu’il était dans ma bibliothèque mais pas disponible. Je n’ai pas regretté. Cette femme Berthe a eu mille vies et avec ça pas mal de mari qui pour la plupart on finit dans sa cave. Sauf Luther le seul qu’elle est vraiment aimé et qui le lui a rendu bien.
En fait elle avoue ses crimes et en même temps raconte sa vie à André Ventura (ne pas confondre avec Lino) inspecteur de son état pour couvrir la fuite d’amoureux qui ont occis le mari violent de la belle.
Et là commence une longue garde à vue entre Ventura et les souvenirs de Berthe. Les policiers commencent à creuser sa cave et découvre 7 cadavres humains plus un cadavre de chiens et de plusieurs chats. À part pour les chats vous serez tout pourquoi ces cadavres sont là. C’est vrai qu’elle a eu des maris gratinés. Le seul pur moi qu’elle aurait dû quitter et pas tuer c’est son mari italien qui n’était pas le plus mauvais bougre.
Enfin je vous en raconte trop. Je vous recommande juste de lire ce livre follement réjouissant. En plus Berthe a de la verve.