Kid normal de Greg James et Chris Smith chez Poulpe fictions, 2017
Résumé de l’éditeur :
Quand Murph débarque dans sa nouvelle école, plusieurs semaines après la rentrée, il a du mal à s’y sentir à l’aise. Et ce n’est pas parce qu’il ne sait pas où s’asseoir, qu’il n’a pas encore d’amis ou ne trouve pas les toilettes. Non, c’est parce que sa mère l’a inscrit, par erreur, dans une école… de super-héros. Et contrairement à ses camarades, qui peuvent contrôler la météo, ou voler, ou faire apparaître des chevaux miniatures dans le ciel, Murph ne se connaît aucune aptitude un peu spéciale.
Mais ce n’est pas parce qu’on n’a aucun super-pouvoir qu’on ne peut pas sauver la situation. Et ce serait bien que Murph le comprenne assez vite car un vrai méchant rôde…
Mon avis :
Murph est un garçon comme un autre mais dont la maman doit déménager souvent de par sa situation professionnelle. Dans cette nouvelle ville, il n’aime pas sa nouvelle maison, qu’il trouve banale. Comme il arrive en cours d’année sa mère a toute les peines du monde à lui trouver une école; jusqu’à ce qu’elle en trouve une dans une ruelle sombre. Après un quiproquo, il se retrouve dans une école de super-héros. Mais ce n’est pas évident de se faire accepter quand on a aucun super-pouvoir. On le garde quand même mais il devient une bête curieuse. Il est tout de même content de se retrouver dans cette école bizarre, c’est tout nouveau pour lui.
À côté de ça il y a un scientifique sans envergure qui se retrouve mi-homme/mi-guêpe après une erreur. Il prends la tête de l’entreprise et voit bien plus loin. Il se fait dorénavant appeler Nektar, et comme un super méchant n’est jamais seul il prend comme second un fourbe appelé Knox. Il vaut mieux se méfier de Knox, il persuade Nektar de prendre le contrôle du monde. Mais pour ça il faut se trouver des alliés de choix : grâce à des guêpes drones il apprend qu’il existe une école de super héros. Knox décide donc de les piquer avec les guêpes pour en faire des esclaves.
Cette histoire est plein de clichés sur les super-héros mais pour mieux les déconstruire. Même l’établissement scolaire est une sorte de cliché avec ses brutes, un prof autoritaire et despote.
Petit à petit Norman se fait des amis : une fille qui peut planer grâce à son parapluie, une autre qui fait apparaître des chevaux miniatures, encore une autre qui peut contrôler un nuage, et un garçon qui fait gonfler des parties de son corps. Pour le professeur despote c’est tous des ratés qui ne seront jamais capable d’intégrer l’élite des gens qui ont une cape (une capacité). Mais comme nous apprends ce livre il ne suffit pas d’avoir des pouvoirs extraordinaires pour sauver le monde et être un héros, c’est d’ailleurs ce qui est écrit sur la couverture. Je vous invite donc à lire ce livre, certes gros (402 pages), mais qui se lit très facilement et ne souffre jamais de longueurs. Proposez-le à vos enfants qui auront peut-être peur de la longueur mais qui vont passer de bons moments.
Bonne lecture !